L'ambiguïté des centres éducatifs fermés fragilise leur avenir
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 4 min.
La « fuite » du Figaro qui révélait, dans son édition du 27 août, l'existence d'un projet remis au ministre de la Justice visant à créer de nouvelles structures éducatives baptisées « complexes éducatifs contrôlés » relance le débat sur la pertinence des centres éducatifs fermés (CEF). Des structures en pleine tourmente médiatique depuis la multiplication des fugues. Interrogé par les ASH, Christian Legeron, ancien directeur régional de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de la région Centre-Limousin-Poitou-Charentes (co-auteur du projet avec un autre ancien directeur régional, un cadre de l'administration pénitentiaire et un directeur d'une association habilitée de Bayonne), précise que le document, encore « confidentiel », propose des dispositifs fermés au sens propre du terme, et non plus seulement par l'effet de la menace d'une incarcération. Une trentaine de mineurs y seraient accueillis (au lieu de huit dans les centres éducatifs fermés) et des professionnels de la surveillance seraient recrutés en plus du personnel éducatif. Un projet parmi d'autres Dominique Perben est-il sérieusement en train de réfléchir à une alternative aux CEF ? Le garde des Sceaux a aussitôt…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques