Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Dénonciation des souffrances et de la solitude des mourants, contestation de l'emprise excessive de la médecine sur les personnes et particulièrement de l'acharnement thérapeutique : le débat social qui s'instaure en France au cours des années 70 fait émerger un mouvement de revendications relatives au droit des individus à s'approprier leur mort et au possible recours à l'euthanasie. Dans ce contexte fortement polémique, une conception radicalement différente de l'individu en fin de vie apparaît progressivement, inspirée de celle mise en œuvre par le Dr Cicely Saunders, fondatrice du St Christopher's Hospice ouvert à Londres en 1967. Se retrouvant dans une approche qui combine connaissances scientifiques récentes en matière de gestion des douleurs liées à la phase terminale et tradition chrétienne d'assistance aux mourants, un réseau informel, réunissant des médecins et des personnalités catholiques - parmi lesquelles le jésuite Patrick Verspieren jouera un rôle déterminant -, s'engage dans la promotion des soins palliatifs. « La fin de vie est désormais considérée comme une “période à vivre”, un processus non seulement somatique mais aussi psychologique, devant faire l'objet d'une…
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