Le Plan national d'action pour l'inclusion manque d'ambition, déplore EAPN France
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Le deuxième Plan national d'action pour l'inclusion sociale (PNAI) 2003-2005, même s'il comporte de nombreuses mesures positives, n'est pas à même d'éradiquer la pauvreté en France d'ici à 2010, l'objectif que se sont donné pourtant les Quinze à Lisbonne en mars 2000. Tel est l'avis, pour le moins mitigé, qu'a transmis le 28 juillet le Réseau européen des associations de lutte contre la pauvreté (EAPN) France (1) à Dominique Versini et François Fillon. Simple gestion de la précarité Le PNAI (2), remis le 31 juillet à la Commission européenne à Bruxelles dans la perspective du plan européen de lutte contre la pauvreté programmé pour le printemps 2004, lui apparaît peu ambitieux et se cantonner à des mesures « de précarité organisée ». Jugement que certaines associations avaient d'ailleurs déjà exprimé dans nos colonnes, malgré la mention « favorable » délivrée officiellement par le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (3).Si les mesures ne manquent pas, elles demeurent saupoudrées et souffrent d'un manque d'engagement « massif » de l'Etat pour l'emploi et le logement, argumentent les associations. Elles critiquent en particulier la création…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques