La canicule a surtout accentué des défaillances chroniques, estiment les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 17.08.2017Lecture : 3 min.
La canicule qui a sévi sur la France pendant la première quinzaine d'août a-t-elle fait 3 000 morts ou 5 000, « hypothèse plausible », comme l'a reconnu Jean-François Mattei le 18 août ? Le gouvernement a promis d'établir un bilan précis d'ici à un mois et nommé une mission d'expertise et d'évaluation des événements qui ont embouteillé les services d'urgences hospitaliers et les funérariums. Une certitude, en tout cas, la très grande majorité des victimes de « l'épidémie » d'hyperthermie sont des personnes âgées, vivant pour moitié à domicile, pour moitié en maison de retraite.Rapidement, l'Association des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes âgées (Adehpa) avait tiré la sonnette d'alarme en rappelant, au- delà des difficultés conjoncturelles, le manque chronique de personnels dans les maisons de retraite, qui accueillent des personnes de plus en plus âgées et de plus en plus dépendantes. Outre le taux d'encadrement déjà très bas, l'association faisait état, dans un communiqué du 28 juillet, d'un poste vacant sur quatre en Ile-de-France... On est souvent aux limites de la maltraitance, avaient martelé, unanimes, les 15 organisations organisatrices des journées…
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