Mise en place de la commission Stasi sur la laïcité
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
« Ce qui est en jeu au travers du débat sur le principe de laïcité, [...] c'est notre capacité à concilier l'unité nationale et la neutralité de la République avec la reconnaissance de la diversité [...] notamment [...]religieuse », a souligné le président de la République lors de l'installation, le 3 juillet, de la commission chargée de réfléchir sur le principe de laïcité (1).Bernard Stasi, nommé à la tête de cette nouvelle instance, a déclaré ne pas vouloir « anticiper sur les propositions de la commission, qui doivent être collégiales ». Par ailleurs, l'ancien ministre centriste a insisté sur l'important travail de définition de la notion de laïcité, qui, dans son acception française s'entend, selon lui, comme « l'acceptation de la diversité de l'autre ». Outre Bernard Stasi, la commission comprend des « personnalités de toutes sensibilités » afin d'aborder le sujet de manière apaisée. C'est ainsi que figurent parmi les 20 membres de la commission le député et maire socialiste de Dunkerque, Michel Delebarre, la sénatrice UMP maire de Garges- lès-Gonesse, Nelly Olin, le philosophe Régis Debray, le vice-président du Conseil d'Etat, Marceau Long, la médiatrice au ministère de l'Education…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques