Loi de 1975 : les préconisations des instituts de rééducation
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 4 min.
A son tour, l'Association des instituts de rééducation (AIRe) (1) réagit aux indications données par la secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, Marie- Thérèse Boisseau, sur la future réforme de la loi d'orientation de 1975 (2). « Dans une logique centrée sur les besoins des personnes, le projet de loi place l'usager au cœur de dispositifs qu'il tente de rationaliser et de clarifier », approuve l'association. « Cette démarche a commencé il y a bien longtemps dans beaucoup de secteurs », souligne-t-elle, mais des « difficultés majeures persistent dans certains établissements » d'enfants, d'adultes et de personnes âgées.Comme le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), l'AIRe estime que « la notion de handicap ne saurait se réduire à la seule déficience physique ou intellectuelle ou aux incapacités qui en résultent ». Les jeunes accueillis dans les instituts de rééducation ne souffrent pas forcément de déficiences intellectuelles, précise-t-elle, mais présentent des difficultés psychologiques « qui perturbent gravement la socialisation, la scolarisation et la formation ». Ces troubles sont évolutifs et peuvent se révéler « à terme invalidants ». D'où…
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