La réduction des risques, oubliée par les sénateurs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
L'Association nationale des intervenants en toxicomanie (ANIT) (1) et l'Association des structures publiques de soins aux toxicomanes (ASPST) jugent lacunaires les propositions de la commission d'enquête du Sénat relative à la lutte contre les drogues illicites (2), qui pourraient inspirer le gouvernement pour redéfinir sa politique en la matière. « La réduction des risques n'est pas mentionnée dans les préconisations du rapport, alors qu'on connaît son rôle essentiel tant dans la prévention des complications des toxicomanies que de l'accès aux soins des plus exclus », déclarent-elles dans un communiqué commun. En partie rassurées par les annonces de Didier Jayle, directeur de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), selon qui la réduction des risques « sera un axe fort du plan d'action gouvernemental » (3), elles attendent que le plan quinquennal de lutte contre la toxicomanie, actuellement en cours de finalisation, précise clairement les positions officielles. « Car pendant que les contours de la réduction des risques ne sont pas clairement définis, la justice tranche : des acteurs de terrain, pourtant longtemps soutenus par les politiques…
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