« Un nombre de bénéficiaires toujours supérieur à un million depuis 1996, dont 10 %depuis plus de dix ans : personne ne prévoyait un tel bilan lors de la création, en 1988, du revenu minimum d'insertion, un dispositif que l'on n'imaginait pas aussi massif ni durable... Mais que se serait-il passé si cet ultime filet de protection n'avait pas existé ? » Au moment de s'interroger sur « l'acte II de l'insertion » lors d'un colloque tenu au Sénat le 27 juin devant un auditoire d'élus locaux et de responsables de l'action sociale (1) - et après que le projet de loi portant décentralisation en matière de revenu minimum d'insertion (RMI) et création du revenu minimum d'activité (RMA) (2) a été adopté, largement amendé, par le Sénat, le 27 mai -, c'est Gisèle Stievenard, maire adjointe de Paris, qui pose la question.Pour elle, le dispositif a eu, certes, « ses effets pervers, ses défauts d'organisation,…
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