L'hébergement des demandeurs d'asile dans l'impasse
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Le 24 juin, à Marseille, une trentaine de familles de réfugiés occupait les locaux du service social d'aide aux émigrants. La direction départementale des affaires sanitaires et sociales ayant cessé de financer les chambres d'hôtel en attendant qu'elles trouvent une place en centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA), ces familles se sont retrouvées littéralement à la rue. A Paris, la Coordination de l'accueil des familles demandeuses d'asile conventionnel ou territorial (CAFDA) a fermé ses portes aux nouveaux arrivants le 1er juillet, faute de moyens pour accueillir davantage que les 4 000 personnes qu'elle estime pouvoir recevoir...Dans tous les départements, le constat est le même : les vivres sont coupés pour les dispositifs d'hébergement d'urgence des demandeurs d'asile. « Au 30 avril, nous n'avions reçu aucune avance des subventions pour nos frais de fonctionnement et le règlement des chambres d'hôtel pour 2003, explique un porte-parole du Centre d'action sociale protestant, gestionnaire de la CAFDA. A cette date, notre budget 2003 n'était pas non plus fixé. Alors que nous avons accueilli au mois de juin 4 700 personnes. » Au cabinet de François Fillon, on confirme être…
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