Publié le : Dernière Mise à jour : 07.08.2017Lecture : 3 min.
Le plan national pour l'inclusion (PNAI) (1) permettra-t-il d'éradiquer la pauvreté d'ici à 2010, comme le requiert le Conseil européen ? Sûrement pas, répondent les associations, qui portent sur le document un regard beaucoup plus critique que celui officiellement livré par le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE ) (voir ce numéro). « Nous n'aurions pour notre part pas indiqué la mention “favorable” sur l'avis remis à François Fillon », affirme même Jean-Paul Péneau, directeur général de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS). Pas de fil conducteur Si, reconnaissent les associations, le plan 2003-2005 représente un travail interministériel considérable, une avancée par rapport aux deux précédents et contient « un des meilleurs rassemblements de statistiques sur le sujet », il est fortement contesté sur plusieurs aspects. Financier d'abord. « La fiche budgétaire, qui prétend analyser en une vingtaine de lignes 50 milliards d'euros de dépenses, frise le ridicule », juge Jean-Paul Péneau. Cette faille ne fait que renforcer les inquiétudes du secteur, déjà alerté par les gels budgétaires,…
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