Recevoir la newsletter

Demandes de sécurité

Article réservé aux abonnés

Pour lutter contre la délinquance, on ne peut se contenter de renforcer, toujours plus, la politique répressive, sans prendre en considération la pauvreté et le chômage qui sévissent dans les strates les plus fragiles de la population où se recrute la grande majorité des auteurs d'infractions :telle est la conviction d'Hugues Lagrange, étayée par une solide analyse portant sur la situation comparée des grandes démocraties occidentales.Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, explique le sociologue, on assiste, de part et d'autre de l'Atlantique, à l'affirmation d'une délinquance plus violente, plus jeune et plus liée aux trafics de drogue. A cette évolution de la criminalité, répond, sous la pression de fortes demandes sécuritaires, un mouvement quasi général de durcissement carcéral, sans que l'accroissement des taux de détention - dont le niveau américain reste néanmoins sans équivalent en Europe de l'Ouest - semble faire la preuve d'une grande efficacité dissuasive. C'est qu'à méconnaître l'ancrage social de la délinquance violente, on ne se donne pas les moyens de mettre en œuvre des réponses susceptibles de l'enrayer. « La société fabrique des délinquants dans la mesure où…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LECTURES du mois

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur