La répétition de l'indu doit respecter les principes communautaires
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
La Cour de justice des communautés européennes s'est prononcée, le 19 juin, sur un litige opposant un retraitéitalien, bénéficiant d'un minima social, à sa caisse de retraite. Celui-ci, ayant travaillé successivement en Italie, en France et au Luxembourg, avait bénéficié d'une pension de retraite dans ces trois pays. Mais l'Istituto Nazionale Previdenza Sociale — équivalent de la caisse nationale d'assurance vieillesse française — n'ayant été informé que tardivement de la pension versée par le Luxembourg, ce n'est que 13 ans plus tard qu'il a demandé à l'intéressé le remboursement d'un indu (de près de 30 000 €).La Cour de justice des communautés européennes réaffirme, en premier lieu, que le règlement de 1971 sur les régimes de sécurité sociale a pour objectif la coordination (et non l'harmonisation) des législations nationales en la matière : en particulier, pour le calcul de la prescription de l'indu, ce sont les règles nationales qui s'appliquent. Cependant, s'agissant d'une situation relative à un travailleur migrant, les Etats membres doivent respecter les principes communautaires d'équivalence et d'effectivité. Autrement dit, les procédures réglant les droits découlant d'une…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques