Le droit d'asile victime du contrôle des flux migratoires ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
« La Convention de Genève relative au statut des réfugiés [...] est aujourd'hui mise en péril en Europe. Les travaux que mènent les Etats membres de l'Union pour rapprocher leurs politiques d'asile [...] sont déterminés par le contrôle des flux migratoires. Ils [portent] prioritairement sur des mesures propres à entraver l'accès des demandeurs aux procédures d'asile, à éviter d'avoir à examiner leur demande et à mettre en place des formules de protection au rabais. » Ce constat formulé en mars 2002 par la Coordination française pour le droit d'asile (1) était plus que jamais d'actualité à l'ouverture du Conseil européen de Thessalonique des 20 et 21 juin. Les chefs d'Etat et de gouvernement devaient, en effet, se prononcer notamment sur l'installation, au sein de l'Union ou en dehors de ses frontières, de centres fermés où les demandeurs d'asile seraient placés le temps de l'instruction de leur requête (2). Le 17 juin, 16 associations membres de la coordination (3) ont demandé au président de la République et au Premier ministre de « s'opposer fermement » à toute mesure de « délocalisation » de ce type.Les organisations s'inquiètent également, au-delà du processus normatif en cours,…
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