Vingt-deux mesures « urgentes » pour la psychiatrie
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Cela fait des années que les professionnels de la psychiatrie dénoncent la crise grave de ce secteur confronté à une baisse de moyens depuis deux décennies, malgré l'augmentation de la demande de soins. Cela fait des années que leurs cris d'alarme (1) s'ajoutent aux nombreux rapports et aux déclarations d'intention des gouvernements sans que rien ne bouge. Ce ras-le-bol a été à nouveau exprimé par les 2 000 acteurs de la santé mentale (psychiatres, psychologues, infirmiers et assistants sociaux), réunis lors des premiers états généraux de la psychiatrie du 5 au 7 juin à Montpellier, organisés par la Fédération française de psychiatrie (2) avec les syndicats et les sociétés savantes concernés.Dans un texte commun, les professionnels réclament « 22 mesures d'urgence pour la psychiatrie » et, en priorité, l'affectation d'un budget national particulier à cette discipline. Plan sur lequel ils comptent interpeller le président de la République. Si certaines de leurs demandes concernent spécifiquement les psychiatres, d'autres portent sur l'amélioration des conditions d'accueil et d'hospitalisation (augmentation du nombre de lits, développement des structures extra- hospitalières), le renforcement…
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