Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
Dans le secteur du logement, la grogne des associations est particulièrement vive. Après la revalorisation jugée insuffisante des aides personnelles au logement et la réduction des crédits du Fonds de solidarité logement, les organismes d'HLM seraient aujourd'hui visés. « Les crédits budgétaires prévus pour 42 000 logements sociaux en 2003 pourraient être amputés de 12 000 constructions et les fonds alloués aux réhabilitations diminuent fortement », s'était inquiété, le 4 juin, Michel Delebarre, président de l'Union sociale pour l'habitat, évoquant les risques d'une « crise grave » du logement social. Des craintes aujourd'hui partagées par l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (1), qui rappelle qu'il faudrait au moins 90 000 nouveaux logements sociaux par an, et par la Confédération syndicale des familles (2). « Nous vivons une crise du logement sans précédent. En effet le niveau de construction est le plus bas depuis 50 ans », souligne cette dernière, ajoutant qu'elle « s'opposera au démantèlement du service public du logement ». Des propos qui rejoignent ceux de la Confédération nationale du logement (3) qui condamne « la marchandisation croissante du logement qui…
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