Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
Les signaux de détresse émis par les organisations du secteur de l'insertion auront-ils été entendus (1) ? Après avoir été reçus par la conseillère sociale de l'Elysée, le 5 juin, les représentants de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (2) devaient l'être par son homologue de Matignon le 11, en fin d'après- midi. La veille, répondant à une question posée à l'Assemblée nationale à propos de l'insertion par l'activité économique, Hubert Falco avait déclaré que le gouvernement était « conscient des difficultés que provoquent les gels de crédits et entend y remédier à bref délai ». François Fillon et Jean-François Mattei eux-mêmes se sont plaints, dans une note conjointe adressée le 14 mai au Premier ministre- révélée par le Canard enchaîné du 11 juin et confirmée par leurs cabinets -, de la « paralysie » du fonctionnement de leurs ministères et de la « crise de confiance » des partenaires, « notamment associatifs », qu'entraînent les annulations de crédits. « C'est simple, si le blocage est prolongé de quelques semaines, on va tuer la moitié du secteur », avait résumé Jean-Paul Péneau, directeur général de la FNARS, en présentant les…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques