Auxiliaires de vie scolaire : la difficile transition
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Publié le : Dernière Mise à jour : 17.09.2017Lecture : 2 min.
« Les inspecteurs d'académie auront une grande latitude pour la mise en place des auxiliaires de vie scolaire. A chacun de faire ce qu'il voudra, ou plutôt ce qu'il pourra... en fonction de ses moyens. » C'est du moins l'impression retirée de leurs derniers contacts avec le ministère de l'Education nationale par les représentants de la Fédération nationale pour l'accompagnement scolaire des élèves présentant un handicap (Fnaseph) (1). Sentiment confirmé à la lecture du projet de circulaire (2) organisant le recrutement et l'emploi des assistants d'éducation (3). La transition entre le système associatif qui prévalait jusqu'à présent et ces nouveaux emplois publics s'organise difficilement.Sur les 15 000 postes d'assistants d'éducation créés à la rentrée, 5 000 sont destinés à des auxiliaires de vie scolaire pour l'intégration individualisée des élèves handicapés (les AVS-i, comme les appelle déjà le ministère). La répartition des postes a été faite en fonction de clés démographiques. « Logique, au premier abord, remarque Gilles Paumier, secrétaire général de la Fnaseph. Mais cela ne tient aucun compte de l'existant. Dans la quarantaine de départements où il n'y avait rien jusqu'ici,…
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