Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Lecture : 6 min.
Quel est le positionnement des assistants de service social de l'Education nationale dans la lutte contre le « décrochage » de certains élèves encore soumis à l'obligation scolaire ? Un programme interministériel de recherche consacré à la déscolarisation, dont les résultats viennent d'être rendus publics - et risquent de susciter un débat -, apporte un éclairage sur cette question.
Longtemps, le phénomène a été occulté au motif qu'il n'était pas légal. Puis, au milieu des années 90, à la faveur de la convergence de plusieurs sujets de préoccupation - la délinquance des mineurs, le chômage juvénile, les ratés de la ma- chine à intégrer qu'est l'école -, il est devenu plus visible : oui, il existe en France des jeunes déscolarisés avant l'âge de 16 ans (ou jamais scolarisés). En novembre 1999, les ministères de l'Education nationale et de la Justice, le Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles et la délégation interministérielle à la ville lançaient, en direction d'équipes en sciences sociales et humaines, un appel à projets de recherches sur le sujet. Il s'agissait de mieux connaître à la fois ces adolescents…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques