Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Des listes d'attente de plusieurs mois à un an pour une consultation en cen- tre médico-psycho-pédagogique. Des hôpitaux spécialisés où, pour admettre un malade, il faut en mettre un autre dehors, même s'il n'est pas en état de sortir. Des établissements médico-sociaux où l'on ne compte plus qu'une vacation de psychiatre de deux heures par mois, « juste le temps de signer des feuilles de remboursement pour des soins qui n'ont pas été donnés ». Autant de faits dénoncés par les professionnels - hospitaliers et libéraux - réunis depuis septembre 2002 dans le Collectif permanent pour la défense de la psychiatrie (CD. psy) (1) qui ont, de nouveau (2), tiré la sonnette d'alarme le 23 mai.Si l'on compte aujourd'hui 13 200 psychiatres en France, la pyramide des âges est telle qu'il n'y en aura plus, selon les chiffres officiels, que 7 000 en 2015-2020. Or, indique l'association, 700 postes sont déjà vacants dans les hôpitaux spécialisés et 800 (souvent à temps partiel) dans les établissements médico-sociaux. « Le problème est ancien, on ne va pas renverser la situation rapidement, estime le Pr Michel Basquin, vice-président du collectif. Il est d'autant plus urgent de former des professionnels…
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