Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
A trop parler de prestation de service, on risque d'oublier la relation d'aide propre au secteur social, écrit Hassan Tber (1), chef de service dans un foyer d'hébergement, dans une lettre adressée aux ASH.
« “Mal nommer les choses, disait Albert Camus, c'est ajouter au malheur du monde”. Dans le languissant débat sur la loi du 2 janvier 2002, il n'est “répétition” que sur un point : la prestation de service. « Si on a quelques raisons de se féliciter de l'existence de cette loi du 2 janvier 2002 qui est la marque du progrès, on peut s'étonner de la relative indifférence des professionnels du social qui accompagne ses dégâts collatéraux, car le prix à payer est trop cher. Tout changement dans le service rendu à l'usager provoqué par la loi peut être vu sous deux aspects en apparence opposés : selon que l'on considère ses “invariantes”, ses facteurs de maintien, sa continuité, ou à l'inverse, ses forces de transformation. Sur ses changements structurels il est possible d'en construire des images fort différentes et, pour une part, les unes et les autres infidèles. Ces manières d'envisager…
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