Des propositions pragmatiques pour développer l'accueil temporaire des personnes handicapées
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
52 % des personnes handicapées ont eu besoin d'un accueil temporaire dans les deux années précédentes, pour une durée moyenne de six semaines par an, établissait l'enquête menée en 2001 pour le Groupe de recherche et réseau pour l'accueil temporaire des personnes handicapées (GRATH) (1). Même si l'évaluation des besoins est encore « balbutiante », reconnaît Jean-Jacques Olivin, président du GRATH, « l'utilité [...] de l'accueil temporaire n'est plus à démontrer », pour les personnes handicapées comme pour les « aidants » (familles et professionnels). Mais « les difficultés rencontrées dans sa pratique freinent considérablement son essor ». C'est en partant de ce constat partagé que les ministres Jean-François Mattei et Marie-Thérèse Boisseau lui avaient demandé, le 25 novembre dernier, d'animer un groupe de travail pour réfléchir aux conditions du développement de l'accueil temporaire. La réponse se veut avant tout « pragmatique », face à « l'évolution structurelle et culturelle » et à « l'importance des moyens » qu'elle suppose (2).La loi de janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico- sociale ayant déjà reconnu l'accueil temporaire, le rapporteur trace les grandes lignes…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques