Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Le projet de loi relatif à la décentra- lisation du revenu minimum d'insertion (RMI) (voir ce numéro) continue de susciter de virulentes réactions. Ainsi, certains membres du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (1), ont réitéré, à l'issue de la réunion exceptionnelle de cette instance, le 6 mai, leurs regrets que le texte présenté cette semaine en conseil des ministres « n'ait fait l'objet d'aucune concertation préalable » (2). Une procédure « d'autant plus stupéfiante que ce projet concerne un sujet sensible, complexe, dont dépendent les moyens d'existence de nombreuses personnes défavorisées ».Sur le fond, pour l'association « La raison du plus faible » (3), c'est « l'esprit même » du dispositif qui est remis en cause. Ainsi, retirer l'approbation des contrats d'insertion à la commission locale d'insertion (CLI) pour la confier au conseil général « fait disparaître la proximité [...], l'échange entre partenaires dans l'appréciation des cas singuliers- donc une plus juste appréciation des situations - et la transparence ». L'association demande une audition, avant toute suspension de l'allocation, de la personne par la CLI, « qui…
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