Sévices sexuels : un pré-rapport de l'ONU dénonce des « dénis de justice »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Les sévices sexuels contre des enfants ne constituent pas « un phénomène plus courant en France que dans d'autres pays européens. On constate toutefois que de nombreuses personnes ayant une responsabilité dans la protection des droits de l'enfant, en particulier dans le système judiciaire, continuent de nier l'existence et l'ampleur de ce phénomène », observe Juan Miguel Petit, rapporteur spécial de la Commission des droits de l'Homme de l'ONU sur le problème de « la vente et la prostitution des enfants et la pornographie impliquant des enfants », qui a effectué une visite en France en novembre 2002 (1). Dans sa note préliminaire -préfigurant son rapport intégral qui devrait être publié au cours de l'été 2003 et présenté à la Commission des droits de l'Homme en 2004 -, ce juriste uruguayen précise que « les personnes qui soupçonnent et signalent des cas de sévices à enfant peuvent se voir accuser de mentir ou de manipuler les enfants concernés et risquent des poursuites ou des sanctions administratives pour diffamation si leurs allégations n'aboutissent pas à des poursuites suivies de la condamnation de l'auteur présumé des sévices ». C'est le cas notamment des médecins dont « rien…
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