Les mineurs « oubliés » des politiques publiques de sécurité et de prévention ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Au moment où le gouvernement mettait encore en place, à l'automne dernier, la nouvelle architecture de sa politique de sécurité intérieure au niveau local (1), le cabinet Cirese réalisait une étude dans dix sites urbains, sur le thème de l'articulation entre les dispositifs territoriaux de prévention-sécurité et les contrats de ville. Un travail d'investigation qui sera présenté à l'occasion de la réunion sur les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), organisée le 15 mai prochain par la délégation interministérielle à la ville (2).Les mineurs, « bien qu'on les évoque souvent », resteraient les « oubliés » des politiques publiques de sécurité et de prévention. Pointé du doigt, notamment : le « gommage dans le discours commun des différences de situations entre mineurs et majeurs et des réponses à apporter à celles- ci ». La similitude des comportements délictueux entre majeurs et mineurs serait un argument venant justifier la nécessité de les traiter de la même façon.Le cabinet d'études constate, par ailleurs, une implication très inégale des conseils généraux dans les dispositifs de prévention. Certains font preuve d'une attitude de repli sur une…
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