Comité interministériel à l'intégration 2003
« Nous avons voulu rompre avec le différentialisme qui a été instauré dans les années 80, et qui a été l'antichambre des communautarismes », a déclaré le ministre des Affaires sociales, François Fillon, le 10 avril, à l'issue du premier comité interministériel à l'intégration organisé depuis 1990. Au cours de cette réunion, « près des deux tiers du gouvernement » se sont mobilisés autour du Premier ministre pour arrêter un programme en 3 axes et 55 pistes de travail pour une meilleure intégration des immigrés en situation régulière. Une « politique d'humanité » qui se veut le pendant de la « fermeté » déployée à l'égard de l'immigration clandestine (1).Le gouvernement entend tout d'abord offrir « un accueil digne de ce nom » aux étrangers venant légalement s'établir durablement en France, « en vue de leur intégration dans la République française ». Il…
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