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La CMU a un impact sur la consommation de soins comparable à celui des assurances complémentaires

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Quelle est l'influence de la couverture maladie universelle (CMU) sur les frais de santé de ses bénéficiaires ? Leurs dépenses brutes sont, on le sait (1), plus élevées que celles des autres assurés sociaux, tant pour les soins ambulatoires qu'hospitaliers - de 13 % en moyenne et de 30 % à âge et sexe équivalents. Mais leur état de santé est aussi nettement moins bon. A état de santé égal, les dépenses des bénéficiaires de la CMU (dispensés de l'avance de frais pour le ticket modérateur et certaines prothèses dentaires, optiques et auditives) se rapprochent sensiblement de celles des titulaires d'une autre assurance complémentaire, alors qu'elles restent supérieures de 21 % à celles des personnes qui n'en ont pas. C'est ce qui ressort d'une nouvelle analyse des données disponibles pour 2000, première année de fonctionnement du dispositif, menée pour les ministères des Affaires sociales et de la Santé (2).Les surconsommations concernent surtout les consultations de médecins généralistes et les dépenses de pharmacie, beaucoup moins les appels aux spécialistes ou aux auxiliaires médicaux et les analyses biologiques. En matière dentaire, la CMU accroît la demande de soins mais pas significativement…
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