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Des pistes pour améliorer le recrutement et la formation des métiers de la petite enfance

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Le groupe de travail sur les métiers d'accueil de la petite enfance dans les structures collectives, animé par Marie-Claude Petit, présidente de Familles rurales, a remis, le 16 avril, son rapport au ministre de la Famille, Christian Jacob (1).Le texte dresse un état des lieux, focalisé sur trois professions : les puéricultrices (qui seraient 11 000 en activité), les auxiliaires de puériculture (60 000) et les éducateurs de jeunes enfants (EJE) (9 000), les deux premières relevant du secteur sanitaire, la troisième du secteur social. Il note cependant que 43 % des salariés en poste n'ont pas de diplôme. La petite enfance ne souffre pourtant pas d'une crise des vocations, puisque les candidats sont dix fois plus nombreux que les places de formation initiale à pourvoir. Il reste que le taux « d'évaporation » des professionnels semble très élevé (de 7 à 11 % par an selon les métiers, d'après une récente étude dans trois départements franciliens). Faute de perspectives de carrière, indique le rapport, sans pousser plus loin l'analyse. Reprenant à son compte le constat des difficultés de recrutement par manque de professionnels qualifiés, il l'estime « difficilement quantifiable », mais…
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