Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Des avancées, telles que l'abandon de la jurisprudence sur l'origine étatique des persécutions pour obtenir le statut de réfugié, ou le transfert à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) de la nouvelle protection subsidiaire, qui remplacera l'asile territorial... Mais aussi des dispositions et des silences potentiellement inquiétants, comme l'absence de référence à une audition systématique des demandeurs d'asile par l'OFPRA et au droit d'y être assisté par un conseil... C'est le jugement porté par la section française d'Amnesty International sur le projet de loi réformant le droit d'asile présenté en conseil des ministres le 15 avril (voir ce numéro). L'organisation, en outre, « déplore vivement que la plupart des recommandations émises par les associations n'aient pas été reprises » dans ce texte, notamment celles de la Coordination française pour le droit d'asile (1). Ainsi, la notion d' « asile interne » risque d' « annihiler la possibilité concrète d'obtenir l'asile pour de nombreux demandeurs ». Quant à la procédure prioritaire, elle ne garantit pas le droit d'être entendu ou conseillé ni celui à un recours suspensif, regrette l'association. Par ailleurs,…
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