Les dépenses publiques favorisent les familles modestes jusqu'au secondaire, les familles aisées dans le supérieur
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
En France, les dépenses de formation initiale ont représenté 88,5 milliards d'euros en l'an 2000, dont 94,5 % sur fonds publics. C'est dire que, même si ce n'est pas leur finalité première, leur impact sur la redistribution des revenus mérite d'être analysé par rapport aux instruments usuels en la matière comme les prestations familiales (24 milliards), le revenu minimum d'insertion (4,5 milliards) ou l'impôt sur le revenu (52,7 milliards). Le Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC) s'y est attelé, dans son troisième rapport annuel, rendu public le 7 avril (1). En rappelant d'abord que l'on dénombrait 14,4 millions d'élèves ou d'étudiants en 2000-2001, et que « l'espérance de scolarisation » s'établit en moyenne à 19,1 années. L'étude ayant classé les familles selon leurs revenus (les ménages au niveau de vie le plus faible sont dans le premier décile), elle examine la répartition des dépenses directes d'éducation augmentées des aides (plus modestes) à la scolarité comme les bourses, l'allocation de rentrée scolaire et les réductions d'impôt liées au quotient familial. Il apparaît que, pour l'école maternelle, le primaire et le collège, 34 % des dépenses vont…
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