Andicat défend un « second marché » de l'emploi adapté au handicap
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Dans une société qui se veut de plus en plus compétitive et performante, « un seul marché de l'emploi pour tous, c'est de l'exclusion pour beaucoup », rappelle Gérard Zribi, président de l'Association nationale des directeurs et cadres de centres d'aide par le travail (Andicat) (1), en présentant les conclusions d'un colloque tenu à Paris les 18 et 19 mars . Forte de cette conviction, l'association réaffirme donc avec vigueur - dans un contexte où certains mettent en cause le principe même des CAT- la nécessité de consolider et d'améliorer un « second marché de l'emploi adapté, sociabilisant et ouvert sur l'environnement ». A l'articulation du social et de l'économique, mais moins avec l'impératif de créer de la valeur marchande qu'avec le souci d'offrir, « toujours davantage, des conditions formatrices et valorisantes » pour les personnes qui y travaillent.Pour celles-ci, l'association revendique un revenu permettant une véritable intégration sociale. « Jadis, rappelle Gérard Zribi, 80 % des personnes travaillant en CAT touchaient de 116 % à 127 % du SMIC. Depuis un décret funeste de 1990, ces mêmes travailleurs ne touchent plus, en moyenne, que 88 % du SMIC. Ce qui contraint…
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