« Lever la chape de plomb sur la parole des professionnels et des usagers »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 13.09.2017Lecture : 10 min.
Face aux interrogations sur l'instrumentalisation du travail social et sa grande dépendance au pouvoir des élus locaux, un mouvement est né visant à organiser, fin 2004, « des états généraux du social ». Un projet ambitieux porté par l'association « 7-8-9 vers les états généraux du social » qui tient sa première assemblée générale le 14 mai. Regards croisés de Michel Chauvière, Christiane Henry et Jacques Ladsous, chevilles ouvrières de la démarche.
Actualités sociales hebdomadaires : Le 25 août dernier, Jacques Ladsous, vous lanciez un appel pour des états généraux du social. Pourquoi ? Jacques Ladsous : J'ai pris cette initiative car bon nombre de discussions et de travaux mettent en évidence des dysfonctionnements dans l'exercice du travail social. Dans certains services, on s'aperçoit que les professionnels ne sont plus en état de jouer leur rôle auprès des personnes en difficulté et qu'ils n'ont plus d'initiative. En même temps, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir s'exprimer, il y a comme une chape de plomb. Nous avons donc été quelques-uns à penser que le moment était peut-être venu de rendre la parole aux acteurs de terrain…
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