Recevoir la newsletter

Les réserves de la CNCDH sur le volet « discriminations » de l'avant-projet de loi sur la grande criminalité

Article réservé aux abonnés

Le gouvernement s'apprête, avec le projet de loi « portant adaptation des moyens de la justice aux évolutions de la criminalité », à renforcer substantiellement les pouvoirs de la police et du parquet mais aussi, au-delà, à compléter l'arsenal législatif existant en matière de lutte contre les discriminations. A la veille de la présentation du texte en conseil des ministres - prévue pour le 9 avril -, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) passe au crible l'avant-projet dans un avis du 27 mars (1). Et émet ainsi un certain nombre de réserves.Dans son collimateur, notamment : l'aggravation prévue des peines en matière de discrimination raciste lorsque les faits ont été commis dans un lieu accueillant du public. La commission estime que cette forme de discrimination, « certes grave », ne doit pas être sanctionnée plus sévèrement que d'autres formes-  « tout aussi graves »  - de discriminations, comme celles commises dans le cadre du travail ou encore du logement. Elle regrette en outre que l'avant-projet de loi ne se soit pas penché sur la question du mode de preuve de l'intention raciste en matière de discrimination. Et ce, alors même que, précisément,…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur