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« Faut-il parler de bonnes pratiques professionnelles ? »

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Il est urgent d'interroger cette expression, estime Roland Janvier, directeur de la Sauvegarde de l'enfant et de l'adulte en Ille-et-Vilaine et administrateur de l'association Education et Société. A défaut, on risque de réduire l'action sociale à des interventions standardisées.
« Le terme de bonnes pratiques professionnelles est introduit par la loi rénovant l'action sociale et médico-sociale de janvier 2002 afin de préciser les critères d'évaluation de la qualité des prestations délivrées par les établissements et services sociaux et médico-sociaux. Un parallèle peut être fait avec celui de bientraitance qui a été créé par l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée dans le cadre de ses travaux sur la maltraitance des enfants.L'émergence de ces nouveaux concepts n'est pas neutre. Elle signe une mutation radicale des référentiels d'action.Définir ce qu'est la bientraitance revient à n'éclairer que le centre de la piste où se déroule l'action. Toutes les autres pratiques se trouvent renvoyées dans l'ombre, étendant à l'envie la notion de maltraitance. Délimiter un contenu trop précis à la “bientraitance”, c'est…
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