Immigration, éducation : plusieurs recherches tordent le cou aux idées reçues
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
La Commission européenne a dressé, le 14 mars, une synthèse des principales recherches qu'elle a financées en matière sociale et économique. Ses conclusions mettent particulièrement l'accent sur les errements des politiques d'inspiration sécuritaire ou libérale qui ont cours dans plusieurs pays européens (1).Selon une première étude, il n'existe ainsi aucun rapport de cause à effet entre immigration, criminalité et chômage. Au contraire, les immigrés ont « tendance à accepter des emplois marginaux dont les ressortissants de l'Union européenne ne veulent pas ». « Si l'immigration diminuait, l'Europe pourrait souffrir d'une pénurie de main-d'œuvre », ajoute le commissaire européen en charge de la recherche, Philippe Busquin. Le rapport établit également que les immigrés ne sont pas la cause de l'économie souterraine mais plutôt que celle-ci agit comme un aimant sur les immigrés les plus pauvres et, après qu'ils se sont intégrés dans cet environnement, les incite à rester en Europe. Enfin, l'étude montre que la discrimination que subissent certains immigrés peu après leur arrivée constitue vraisemblablement un facteur d'inégalité et de fracture sociales. Le « haut taux » de criminalité…
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