... et pour le maintien de l'assistance éducative dans le cadre judiciaire
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Le 28 février dernier, le Premier ministre annonçait également, dans le champ de l'enfance en danger, « des expérimentations pour rapprocher l'action de la protection judiciaire de la jeunesse et celle des départements » (1). Expérimentations qui pourraient conduire vers des transferts de compétences. L'Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (2) et le Carrefour national de l'action éducative en milieu ouvert (3) attribuent à ces propos « une résonance inquiétante », notamment quant à l'avenir de l'action éducative en milieu ouvert (AEMO) dans un cadre judiciaire. Dans un texte commun pour défendre cette mesure, les deux organisations rappellent que « la situation est critiquée depuis quelques années par les intégristes de la gestion pour qui les magistrats ne sauraient rester les ordonnateurs incontrôlables de dépenses mises par la loi à la charge des conseils généraux ». Pour autant, il leur paraît impératif de « préserver la dualité nécessaire des systèmes de protection administrative et judiciaire, en maintenant intégralement la compétence actuelle des juges des enfants ». « Si l'AEMO administrative correspond aux tendances modernes visant à redonner…
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