Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« La nouvelle étape de la décentralisation peut constituer une chance pour une réforme du RMI. » Fort de cette conviction, l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS) formule des propositions qui feront sans aucun doute débat (1).Au point de départ, le constat que dans le RMI, « le revenu minimum est bien garanti », mais « l'insertion, elle, ne l'est pas ». Faute, selon l'observatoire, de pilotage clair, mais aussi faute, pour les travailleurs sociaux, d'un « temps suffisant » pour construire une véritable offre d'insertion, élaborer des projets individuels, les accompagner, les évaluer, les réaménager au besoin.Première étape : l'instruction et l'attribution du revenu minimum. L'ODAS propose d'en confier l'entière responsabilité aux caisses d'allocations familiales ou à la Mutualité sociale agricole. Celles- ci n'interviennent actuellement que dans un deuxième temps, après passage du demandeur dans un centre communal d'action sociale (CCAS) ou un service départemental et récupèrent trop souvent des dossiers incomplets... Parce que leur efficacité est « globalement reconnue », pour simplifier le circuit du demandeur et pour limiter les ruptures de droit parfois…
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