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Tollé contre le premier « charter » depuis six ans

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Le 3 mars, 30 Sénégalais et 24 Ivoiriens ont été renvoyés dans leurs pays d'origine dans un avion spécialement affrété à partir de Roissy. Tous s'étaient vu refuser l'entrée sur le territoire français - faute de papiers en règle ou parce que leur demande d'asile avait été rejetée -, sauf un Sénégalais, expulsé par l'Allemagne, qui l'a acheminé vers l'aéroport parisien. Nicolas Sarkozy a, le lendemain, justifié les « vols groupés »  : « Nous refusons l'“immigration zéro”, qui n'a aucun sens, mais nous sommes décidés à appliquer la loi : ceux qui n'ont pas de papiers n'ont pas vocation à rester sur le territoire national », a-t-il expliqué devant l'Assemblée nationale, évoquant également la suroccupation de la zone d'attente de Roissy « où se trouvent 500 personnes pour 275 places ». Les retours collectifs sur vols spéciaux avaient été initiés par Charles Pasqua en 1986, puis poursuivis jusqu'en 1991 sous le gouvernement Cresson. Ils avaient repris sous le gouvernement Juppé entre 1995 et 1997.Pour les associations, c'est le « retour des charters de la honte », selon les termes du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples. Michel Tubiana, président de la Ligue…
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