Plaidoyers pour un accès permanent des associations aux zones d'attente
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Rien ne change. Le député socialiste Louis Mermaz, en 2000, avait décrit les zones d'attente comme « l'horreur de notre République » (1). C'est encore une fois l'impression que l'on a à la lecture des trois rapports rendus publics le 6 mars par l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) (2) et Médecins du monde (3) concernant la zone d'attente de l'aéroport de Roissy. « Violations récurrentes et délibérées des droits fondamentaux, refus manifestes et répétés d'enregistrement des demandes d'asile, procédures traitées avec le plus grand mépris, obstructions et restrictions au droit d'accès des associations habilitées, tentatives et refoulements quotidiens de personnes dont la demande n'a pas été prise en compte [...] », tels sont leurs constats communs. Violences policières répétées L'ANAFE se penche particulièrement sur les violences policières. Les témoignages qu'elle reproduit l'attestent : « Les brutalités physiques sont courantes et nombreuses, de même que les pressions psychologiques et les humiliations. » Ces récits « démontrent qu'il ne s'agit pas d'actes isolés mais bien de comportements répétés, survenant essentiellement à l'arrivée…
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