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« Les stages parentaux sont des simulacres »

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Le 21 février, le tribunal correctionnel de Toulon a condamné à un an de prison ferme une mère de famille qui ne s'était pas présentée au stage obligatoire organisé pour les parents de mineurs primo- délinquants et n'avait pas répondu aux convocations (1). Cette peine - la première du genre - illustre bien l'ambiguïté d'un dispositif censé, dans un cadre pénal, responsabiliser les parents. Joël Henry, président d'honneur du Carrefour national de l'action éducative en milieu ouvert (2), pointe, à titre personnel, les dérives.
Que vous inspire cette condamnation ? Malheureusement, elle ne m'étonne pas puisque, par définition, « les stages parentaux », inscrits dans une procédure pénale (3), secrètent ce type d'alternative. Au greffe du tribunal, on explique que cette peine était « juridiquement nécessaire pour délivrer un mandat d'arrêt et obliger la mère à comparaître »... Avec ce type d'argument, on peut envoyer des gens aux galères en leur expliquant qu'ils doivent passer par là pour s'en sortir. C'est excessif ! Mais pour certains parents de mauvaise volonté,…
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