Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
C'est à la fin de la première semaine de mars que l'Association nationale des communautés éducatives (ANCE) (1), mise en redressement judiciaire le 16 janvier par le tribunal de grande instance de Paris, doit proposer un plan de redressement et un budget équilibré pour 2003.Pour René Bernard, son président, divers facteurs expliquent les difficultés actuelles de l'ANCE. « Notre association a fait le choix de ne pas gérer d'établissements, hormis l'Institut de formation des travailleurs sociaux [IFTS] d'Echirolles dans l'Isère, et nous n'avons pas d'importants volumes financiers derrière nous qui nous assureraient un certain appui », explique-t-il, évoquant également le retard dans le versement des subventions de l'Etat - celles de 2002 sont arrivées début 2003, l'érosion du montant des cotisations perçues, du produit des abonnements, des recettes du service formation. « Et nous avons sûrement commis des erreurs », reconnaît-il.Le climat social apparaît tendu au sein de l'association. Dans un communiqué du 21 février, les 55 salariés de l'IFTS d'Echirolles (2) dénoncent « la conséquence d'erreurs de gestion, de mauvais choix faits dans la conduite de l'association par des élus incompétents…
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