Réforme de l'asile : des progrès, mais la vigilance est toujours de mise
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« Envisagées dans un premier temps, l'hypothèse d'une co-tutelle de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) par les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères ainsi que la sortie des représentants du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et des associations du Conseil de l'Office semblent écartées », se sont réjouies, le 18 février, les associations de la Coordination française pour le droit d'asile (1), lors de la réunion publique qu'elles organisaient sur la réforme de l'asile en préparation. Ce qui ne les a pas empêchées, parmi la vingtaine de recommandations qu'elles ont formulées à cette occasion, d'insister pour que l'OFPRA « soit doté d'une réelle indépendance » et que « soient confirmés », au sein de son conseil, la présence et le rôle du HCR, qui risquent d'être affaiblis.La coordination a également réitéré la majeure partie des réserves formulées en janvier, lorsqu'un avant-projet lui avait été soumis (2). Elle condamne notamment la possibilité d'exclure de l'asile les ressortissants de pays considérés comme « sûrs », ou encore ceux qui pourraient bénéficier d'une protection sur tout ou partie de leur territoire…
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