Les comités de coordination départementaux refont surface
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
La réforme de la décentralisation va-t-elle redonner vie aux comités départementaux de coordination du travail social ? Ou entraîner leur disparition ? C'est un pari pour les quelques-uns d'entre eux qui font preuve d'un dynamisme méconnu. En silence.
On les avait cru disparus sous les feux de la décentralisation des années 80. Ou bien réduits à l'état de coquille vide. Que l'on se détrompe : il en reste huit, prêts à se battre pour que vive la coordination du travail social. Créés en 1959, les comités de liaison et de coordination des services sociaux (Clicoss), institués dans chaque département pour assurer la répartition des tâches entre les différents services, ont mué au fil des années pour s'adapter aux besoins. En silence. Malgré un statut ambigu, des moyens souvent restreints, et en naviguant, depuis 20 ans, entre des dispositifs successifs qui renvoient sans cesse à une coordination incantatoire.Visionnaire en son temps, le législateur de l'Après-guerre avait instauré une obligation de coordination entre les services sociaux d'un même département qui consistait essentiellement à utiliser un fichier des usagers et des institutions.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques