Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
« Face au sentiment de “gérer” des dispositifs au détriment de la relation d'aide, il me semble qu'on ne peut faire l'impasse sur le positionnement professionnel, individuel, des travailleurs sociaux », estime Frédéric Penaud, conseiller socio-éducatif, qui a choisi le mode de la fable pour interpeller ses confrères.
« L'histoire débute par une porte qui s'ouvre sur le bureau d'une assistante sociale. L'histoire débute par une porte qui s'ouvre sur un dispositif. « Et tandis que les yeux s'écarquillent de mots échangés, quelque chose se ferme rendant plus impénétrables encore d'autres portes qui s'ouvraient sur des jardins. Pendant que la relation, guidée de papier de maître, se déroule sur des cases à cocher, les regards se croisent sans s'attarder. Les réponses sont pointées du stylo alors que la photocopieuse ronronne d'allers-retours sur des papiers entachés, d'impayés. Une dernière croix à porter en bas de page et le corps peut se lever, pour laisser la place à un autre corps, puis à un autre encore. « La personne sort de ce lieu où on l'appelle “usager”, usager du service social. Elle se sent usée mais sûrement pas usagée, car…
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