Publié le : Dernière Mise à jour : 26.09.2017Lecture : 1 min.
Psychiatre et psychanalyste travaillant depuis 15 ans dans le département d'oncologie pédiatrique de l'Institut Gustave- Roussy (Villejuif), Daniel Oppenheim a organisé, en 1999 et 2000, des groupes de parole à l'intention de parents ayant perdu leur enfant. Ce sont les rencontres de l'un de ces groupes - dix réunions, échelonnées sur six mois -, qu'il présente dans cet ouvrage, analysant le déroulement du processus de deuil vécu par les parents. Au fur et à mesure de leurs discussions, ces derniers font part de leur profonde détresse depuis la mort de l'enfant et de la culpabilité éprouvée à être eux-mêmes encore vivants, ainsi que de la souffrance de la fratrie qu'ils découvrent progressivement. Sans cesse assaillis par les images des derniers moments de l'enfant, ils se reprochent d'avoir accepté qu'un traitement éprouvant lui soit infligé et s'en veulent également de ne l'avoir peut-être pas bien compris ni entendu pendant sa maladie, voire avant. Evoquant leur écartèlement entre la double tentation de l'acharnement thérapeutique et de l'euthanasie, les parents font également montre d'ambivalence à l'égard des soignants, avec qui ils ont noué d'authentiques relations de solidarité…
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