La Cour des comptes passe au crible les CEC, les stages pour demandeurs d'emploi et l'Agefiph
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
La Cour des comptes a présenté, le 29 janvier, son « rapport public 2002 » (1). Cette année, ses recommandations sur les politiques sociales menées par les collectivités publiques portent notamment sur les contrats emploi consolidé (CEC), le Fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) et les stages pour demandeurs d'emploi organisés par l'Etat. Le faible accès des salariés en CEC à la formation Alors que des obligations en matière de professionnalisation pèsent sur les employeurs recrutant des salariés en contrat emploi consolidé et que l'Etat peut prendre en charge tout ou partie des frais de formation professionnelle dans la limite de 400 heures, la Cour des comptes s'étonne du recours limité aux actions de formation professionnelle, qui n'intéressent « qu'un peu plus d'un salarié sur dix ». Et estime que, « s'agissant de publics dont on vise l'insertion professionnelle, cet aspect du dispositif mériterait ainsi d'être nettement amélioré ». Mais la cour s'interroge sur le véritable but recherché par l'Etat avec les CEC : vise-t-il seulement un effet sur la demande d'emploi ou bien veut-il réellement agir sur l'insertion professionnelle et sociale…
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