Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Dans une lettre ouverte adressée aux ASH, Joël Henry, fondateur et président d'honneur du Carrefour national de l'action éducative en milieu ouvert (Cnaemo) et membre d'Education et société (1), s'inquiète, à titre personnel, de la création des stages parentaux au tribunal pour enfants. Ils témoignent, selon lui, d'une « régression vers la surveillance éducative d'avant 1958 ».
« On ne peut que s'étonner du manque de réaction publique et collective émanant des travailleurs sociaux - et plus particulièrement des professionnels de l'AEMO - devant la création récente des “stages parentaux” au tribunal pour enfants... (2). « Ceux-ci sont, pourtant, une traduction supplémentaire de la montée en puissance actuelle d'une certaine conception régressive, répressive et suspicieuse de l'assistance éducative, privilégiant une action éducative musclée et obligatoire (“AEMO”) au détriment de l'action éducative en milieu ouvert gracieuse et résolutive voulue par les promoteurs de 1958 aux fins « d'apporter aide et conseil à la famille et de suivre le développement de l'enfant » (code civil, article 375-2).…
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