Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Lecture : 7 min.
Le 21 septembre 2001, l'explosion de l'usine AZF à Toulouse faisait 30 morts, des centaines de blessés et des milliers de sinistrés. Des assistantes de service social du travail ont accompagné des personnes touchées par la catastrophe. Réunies au sein d'Assocentou, elles ont tiré les leçons de leur expérience.
10 heures 17, le 21 septembre 2001. L'usine AZF de Grande-Paroisse, propriété de TotalFinaElf, explose. Une très forte détonation est entendue à des kilomètres à la ronde, puis une deuxième. L'explosion de près de 300 tonnes de nitrate d'ammonium entreposées à l'usine provoque un souffle ravageur. Et une immense panique. Très vite, les liaisons téléphoniques sont interrompues, des informations contradictoires circulent (la catastrophe se produit dix jours après le 11 septembre) : on parle d'attentat, de bombe, de nuage toxique. Des habitants fuient la ville. « Ce sont des images de guerre qu'ont vues les Toulousains, rappelle Evelyne Dasque, assistante de service social du travail au Crédit lyonnais. Les salariés ont vu des gens errer dans le centre- ville, avec des masques à gaz sur le visage. » Le bilan est très lourd : 30 morts,…
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