Publié le : Dernière Mise à jour : 02.09.2017Lecture : 2 min.
La mobilisation escomptée n'a pas eu lieu. Ou si peu. Seuls quelques milliers de personnes - entre 2 000 et 3 000 à Paris, quelques centaines à Nantes, Rouen, Toulouse, Strasbourg... - ont manifesté dans toute la France le 11 janvier contre le projet de loi sur la sécurité intérieure, à l'appel de la Ligue des droits de l'Homme, du Syndicat de la magistrature et du Syndicat des avocats de France, pourtant appuyés par une vingtaine d'associations, de syndicats, de partis politiques. La faute au froid glacial ? Plus vraisemblablement au soutien dont bénéficie, dans une large part de l'opinion publique, le projet de loi Sarkozy. Un sondage Louis-Harris pour l'Observatoire de l'opinion AOL- Libération faisait ainsi apparaître, le 14 janvier, 63 % d'avis favorables sur ce texte, toutes sensibilités politiques confondues.C'est dans ce contexte que les députés ont commencé, le même jour, l'examen en première lecture du projet. Adopté, en première lecture également, par le Sénat le 19 novembre, il a été assez sensiblement modifié par rapport au texte initial (1), passant de 57 à 75 articles. La Haute Assemblée a, par exemple, proposé la création de nouveaux délits, comme celui de « traite…
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