Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Regrettant que la difficulté du métier de travailleur social soit trop souvent sous-estimée, Thierry Cazejust, pédopsychiatre à l'Association pour la protection de l'enfance et de l'adolescence (APEA) (1), entend apporter le témoignage d'un observateur extérieur à la profession.
« Ces 1 500 enfants suivis chaque année à l'APEA, ce ne sont pas les membres gais et épanouis d'une crèche géante du personnel, ni même des enfants malades en cours de traitement bénéficiant des meilleurs soins. Ce sont des enfants qui ont subi l'inceste, la maltraitance, l'abandon, enfants violés, battus, abandonnés, parfois les trois à la fois, et qui malgré tout continuent à vivre et à témoigner de la noirceur de l'âme humaine. Ils sont le réceptacle de la misère humaine. « Les travailleurs sociaux sont les témoins de cette misère, de cette noirceur, de cette “merde” morale, de cet enfer. Voilà :un “enfer” ! L'image d'un chaudron où brûleraient des enfants et des travailleurs sociaux autour, chargés de leur donner à boire. « Et le temps pour écouter ces enfants souffrir, le temps pour les aider à vivre leur vie malgré…
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