Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Que leurs pratiques soient conditionnées par la vie institutionnelle ou liées à leur mode d'intégration en milieu ordinaire, les personnes handicapées mentales vivent une sexualité qui reste largement taboue. Paradoxalement, d'ailleurs, la suppression de la menace de grossesses par des moyens techniques ou médicamenteux supprime parfois aussi l'un des arguments essentiels à la mise en route d'une politique d'éducation affective et sexuelle en milieu spécialisé. Pourtant, celle-ci est d'autant plus nécessaire que les adultes handicapés mentaux cumulent des risques spécifiques d'exposition à la contamination par le VIH. Multiples et étroitement intriqués, les facteurs susceptibles d'accroître leur vulnérabilité tiennent à la fois aux caractéristiques des individus (déficience intellectuelle ou motrice, image de soi, dépendance affective) et à leurs conditions d'existence institutionnelles et économiques.A partir du travail qu'ils ont mené auprès d'usagers et de professionnels relevant d'établissements ayant accepté de s'ouvrir à un regard extérieur, Nicole Diederich, sociologue, et Tim Greacen, psychologue, directeur du laboratoire de recherche de l'hôpital spécialisé Maison Blanche,…
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